LE MAL-A-DIT ET LA B.T.

 Selon Claude Sabbah, le mal-a-dit constitue une solution parfaite pour le cerveau en vue d’assurer à court terme, la survie de l’organisme. Le mal-a-dit transpose de manière très précise au niveau du corps un conflit non résolu, conscient ou non. Dans cette ligne de pensée, les mal-a-dit, les troubles de la santé et même les troubles de comportement apparaissent lorsque la pensée (notre 6e sens) ne peut trouver la solution à un conflit qui est soit très intense ou qui perdure et qui, de ce fait, génère un stress qui agit sur l’ensemble du corps. Par ces troubles, des plus bénins jusqu’aux plus graves, le cerveau renvoie le stress menaçant à la partie du corps ou de la fonction du corps correspondant au conflit.

Le conflit, lorsqu’il est résolu, se traduit par l’absence de mal-a-dit. Mais lorsqu’il ne l’est pas, le cerveau se charge de l’acheminer dans le corps et commande les mutations des cellules qui produisent l’état de mal-a-dit. C’est une traduction dans la biologie d’un conflit non-résolu affectant une zone précise du cerveau.

À partir de cette compréhension des liens invariables entre le corps et le cerveau, le décodage du mal-a-dit devient possible et la personne affectée peut être guidée dans la compréhension de ce que lui dit son corps. Elle peut alors être supportée dans la résolution ou le dépassement du ou des conflits générateurs de ses troubles de santé. En Biologie Totale des Êtres Vivants le sens du mal-a-dit doit être retrouvé dans la conscience pour que le corps puisse guérir.